mardi 17 février 2015

Trente millions d'amis au Cambodge

Bon, on ne cherche pas à prendre la suite d'Allain Bougrain-Dubourg mais le bestiaire cambodgien est plutôt étonnant, qu'il se présente sur les murs des temples, dans les assiettes ou ailleurs...

Dans les campagnes, les bêtes les plus présentes sont des vaches au poil clair, bien plus proches du bétail de chez nous que les buffles des rizières indonésiennes. Jusque là, rien de très exotique, je vous l'accorde.

Contrairement à l’Indonésie, le Cambodge est un pays presque totalement plat, hormis deux petits massifs montagneux. 

Les paysages agricoles sont donc assez semblables d'une région à l'autre, succession de rizières parsemées de palmiers.
Fin décembre, le riz venait d’être récolté, d’où cette couleur jaune remplaçant le vert tendre que nous avons également pu observer dans certains endroits.

Les bœufs sont aussi assez présents dans les temples d'Angkor, en particulier Nandin, le "véhicule" du dieu Shiva, souvent gardien des temples.

Il se partage les frontons et la garde des temples avec d'autres animaux - réels ou imaginaires- :

- les lions
- les garudas (oiseaux mythiques, devenus d'ailleurs l'emblème de l'Indonésie et le nom de sa compagnie aérienne),
- les chevaux,
- et les éléphants,
- et les nagas, serpents mythiques maître des enfers.



















Bon apparemment certains gardiens ne sont plus autorisés à garder grand chose et ont été mis au coin... et d'autres ont trouvé l'ecstasy pour tromper l'ennui...

C'est mieux en tout cas que d'autres, qui, loin de bénéficier d'une noble effigie en pierre, finissent leur vie à l'arrière d'une mobylette :


Les animaux aquatiques sont cependant les stars dans le pays, non seulement au bord de la mer mais aussi dans les terres du fait de la présence d'un très grand lac au centre du pays, le lac Tonle Sap.

A Kep, station balnéaire au sud-ouest du pays, c'est le crabe qui est roi :













Il finit en général dans une marmite fumante sitôt débarqué sur le rivage, au marché local qui dispose de tous les installations nécessaires :



                         
Dans les restaurants, il est très souvent cuisiné au poivre vert, le poivre étant cultivé dans la région du fait d'un climat favorable (plantations ci-dessous).





















Et le produit fini qui donne ceci, avec les crabes devenus rouges et les grappes de poivre vert...



Les poissons, eux, sont présentés dans des jolies brochettes :





















Au bord du grand lac Tonle Sap, des pêcheurs nous ont invités à venir boire avec eux, dans une sorte de "bar à tapas" local, le vin de palme "maison" et les différents produits de la mer. Dont la vipère d'eau séchée... simplement cuite au brasero, après avoir été préparée "à la bonne franquette" à même le sol ...










Enfin, toujours plus loin, toujours plus fort, autres "tapas" à Phnom Penh : j'ai sauté le pas et goûté plusieurs sortes d'insectes vendus dans la rue. Cette particularité gastronomique date de l'époque des khmers rouges, aux moments de famine, mais a bizarrement subsisté. Clou du test : la tarentule frite. Rien de très mémorable gustativement parlant...





 Avec aussi, des mini-grenouilles, à croquer en une bouchée...




 Bon app quand même :-)










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